Avis aux amatrices, aux amateurs, aux passionnées, aux passionnés, aux fétichistes, aux fétichistes (oui tient, cela s'écrit pareil !)

De quoi s'agit-il ? Un indice ci-dessous :

Vous ne voyez pas ? Aller je vous aide.
Il s'agit d'un ch..... ? d'un chau..... ? Non, pas d'un chauffagiste !
D'un chauss.... ? Oui, d'un chausseur !!

Et son nom ? Non plus ? Bon alors je vous aide encore :
Il a le même prénom qu'un(e) dénommé(e) Moor, et son nom de famille se rapporte à l'élevage de poissons et crustacés. Alors ?

Lova Pisciculture ? Non !
Roger Bassin ? Non plus, mais on se rapproche.

Il s'agit de Roger VIVIER !

Né en 1907, ce créateur de génie ouvre sa première maison de création en 1937, au 22 de la Rue Royale à Paris. Il travaille en sous-traitance des plus grandes marques internationales de l'époque. Cette même année, il invente ce que nous appelons maintenant les semelles compensées. Refusé par Delman aux Etats-unis, c'est Schiaparelli qui en assurera le lancement notamment en offrant les premières paires à Marlène DIETRICH ou encore Jeanne MOREAU.

Durant la guerre, Roger Vivier contraint par une loi américaine de cesser la création de souliers, se lance dans la création de chapeaux en s'associant à Suzanne Rémi. Ceci débouche en 1942 sur l'ouverture de la boutique New-Yorkaise " Suzanne et Roger".

Escarpin en daim noir orné d'un noeud de satin.
Talon virgule caractéristique de la griffe.
Roger VIVIER - 1966

La guerre terminée, Roger Vivier revient à ses premières amours. Il renoue avec la marque Delman, puis en 1953, s'associe avec Christian DIOR pour lequel il lancera et dirigera le département souliers.

1963 sera l'année de naissance de la griffe Roger VIVIER.

Escarpins en soie et satin recouverts
de véritables plumes de martin-pêcheurs.
Roger VIVIER - 1987

Mort en 1998, il laisse derrière lui des centaines de créations, de prototypes, de croquis, autant d'oeuvres qui sont l'objet d'une vente organisée par la maison

AGUTTES
le 30 Novembre 2011 à 14h00
à L'Hôtel des Ventes de Neuilly sur Seine (92).

Escarpin de satin noir.
Talon à boule ornée de strass.
Reprise du modèle créée pour Marlène DIETRICH en 1953

Au total, c'est environ 400 lots qui seront proposés à la vente. Il s'agit d'un évènement rare dans ce secteur, et il y a fort à parier que les acquéreurs de ces modèles uniques les gardent jalousement pour eux.

N'hésitez pas à consulter le catalogue complet de la ventre, des merveilles vous y attendent.
Alors en cette fin d'année, laissez parler vos envies.

Si vous vous rendez à cette vente, je compte sur vous pour nous raconter l'ambiance, les enchères fiévreuses, l'engouement passionnel,... enfin vous voyez ce que je veux dire !

Prunella.