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Chapitre 1 - Chapitre 2 - Chapitre 3 - Chapitre 4

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Nous dégustions notre première gorgée de champagne dans un silence monastique. Je reposais ma coupe car il manquait quelque chose pour que l'ambiance soit parfaite : de la musique. Je voulais quelque chose de doux, de sucré. Ma main se posa sur un album de Sade. Biancha approuva pleinement ce choix.

Je vins m'asseoire à nouveau sur le canapé, accompagnée d'harmonies langoureuses. Biancha me dit à ce moment là qu'elle me trouvait ravissante. Je dois avouer, que même si mon blush a fait un petit  peu écran, j'ai rougie. Biancha semblait très inspirée par la musique. Elle se leva et m'invita à danser. J'acceptais.....sans la moindre hésitation.

Nous étions là, au milieu du salon, face à face, tournant lentement, nos talons caressant le parquet. Nos corps se rapprochaient, s'effleuraient imperceptiblement. Je lui caressais le dos du bout des doigts. Ses mains parcouraient doucement mes hanches. Nos regards noyés l'un dans l'autre agissaient comme deux aimants opposés. Nos visages se rapprochèrent lentement. Nos lèvres s'entrouvaient. Une onde chaude remontait de mon ventre. Nos yeux de fermaient peu à peu pour nous permettre de savourer l'instant : nous nous embrassâmes. Longuement. Un instant que l'on cru durer des heures. Nous nous serrions l'une contre l'autre, Nos mains devenaient plus hardies. Notre respiration était haletante. Je sentais ma petite jupe en cuir remonter le long de mes cuisses, dégageant bientôt mes courbes intimes. Biancha avaient les mains douces. Quel plaisir de les sentir sur ma peau...

Mais elle n'était pas en reste. Sa robe légère avait elle aussi considérablement raccourcie. Mes mains montaient et descendaient le long de son corps chaud, fébril, presque abandonné.

Nos lèvres se séparèrent l'espace d'un instant. Nous nous regardions, les yeux mi-clos, alanguies par tant d'émotion. Je la racompagnais sur le canapé. Serrées l'une contre l'autre, nous nous resservions un peu de champagne. Nos mains caressaient nos jambes, avec délicatesse mais sans retenue. Le doux bruissement du nylon nous émoustillait, décuplant le plaisir de nos baisers.

Nous aurions pu rester comme cela pendant des heures, mais l'heure avançait. Le diner nous attendais. Il est important de préciser que nous avions conclu un "pacte". Nous savions qu'il y avaient de grandes chances (risques ?... ) qu'une forte excitation nous envahisse. Mais nous voulions profiter au maximum de cette soirée exceptionnelle. Aussi, avions-nous décidées de nous contraindre : "interdiction" de faire l'amour avant le diner. En revanche après...

Le prochain chapitre arrive bientôt....

Prunella

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Chapitre 1 - Chapitre 2

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Tout était calme autour de moi. Seul le cliquetis des touches de mon clavier venait perturber cette sérénité silencieuse.

Comme cela m'arrive souvent avec des personnes que je ne connais pas, je laissais mon interlocuteur mener la conversation. Ainsi, cela permet de se faire une idée un peu plus "précise" du caractère de la personne.

Nous échangeâmes sur le type de relations et de rencontres que nous recherchons réciproquement. J'en profitais pour lui faire remarquer que son profil ne faisait pas état de sa volonté de nouer contact avec des demoiselles de mon genre. Il m'expliqua que cela faisait partie de son jardin secret et qu'il ne souhaitait pas en faire état. N'assumerait-il  pas ses fantasmes ? C'est fort possible, mais je me suis vite aperçue que ses envies allaient beaucoup plus loin.

Il me proposa d'imaginer notre première rencontre. Nous étions d'accord pour que celle-ci soit à l'occasion d'un diner à la maison. Il se proposait de prendre en charge le menu. Eh oui, c'est un homme qui cuisine.... Tartare de St Jacques, truite aux amandes et crème de beurre blanc. En dessert, fruits sur lit de chocolat chaud. Tout un programme... Il m'interrogeait ensuite sur la tenue que je souhaiterais qu'il porte à cette occasion. Ne l'ayant jamais vu, l'exercice est particulièrement complexe. Il se trouve qu'il est commercial. Etant assez sensible à l'élégance du costume et de la cravate, je lui suggérais de se vêtir de la sorte. Sa réponse fût énigmatique : "J'aimerai me sentir plus sexy !". Sans fausse naïveté, je n'ai pas compris ce que cela signifait. "Plus sexy, c'est à dire ?" répondis-je. "J'aimerai avoir le même style que vous....".

Comment ai-je réagi ?
Vous le saurez très bientôt, en lisant le prochain chapitre.

Prunella.

Avant toute chose, je dois vous dire que je suis très émue en écrivant ce récit. Emue parce que c'est la première histoire que j'écris, mais également émue par son contenu. Il s'agit d'une histoire vécue...

Il y a quelques jours, comme je le fais quotidiennement en soirée, et c'est vrai, parfois aussi le midi, je me rends sur l'un de mes sites de rencontres préférés : netechangisme.com. (s'il vous prenait l'idée de vous y rendre, mon petit nom là-bas est PrunellaB).

Le "rituel" est toujours le même. Je lis les messages reçus, j'y réponds, je jète un oeil aux personnes qui ont consulté ma fiche,... Bien souvent, pendant que je fais tout ça, je reçois des messages instantanés via le tchat local. Des messages trop souvent dénués d'intérêt, voir radicaux. Comme vous le savez, j'aime la courtoisie, et pour moi le style SMS n'en est vraiment pas une digne représentation. Alors quand en plus c'est pour lire : " T foto m fon bandé ! T dispo là ?", autant vous dire que je ne m'attarde pas avec les "auteurs" de ces "écrits".

Il faut vous dire que je me suis "fixé" quelques règles en m'inscrivant sur ce site. Tout d'abord je préfère éviter les hommes seuls, car trop souvent affamés de chair fraiche plus que de douceur, et de refuser tout contact avec les personnes n'ayant pas mis de photo(s) sur leur profil. En effet, je trouve qu'il est important d'assumer ce que nous sommes, ce que nous aimons, ce que nous cherchons.

Ce jour là donc, j'ai été contactée via le tchat, par un couple dont la fiche était dénuée de toute photo. Habituellement je les aurais éconduits, avec courtoisie, mais écouduits tout de même. Mais là, j'ai accepté le dialogue. Il a été court, car je n'avais pas beaucoup de temps à ce moment là. Nous avons rapidement conclu sur la classique expression "A une prochaine fois peut-être. Bonne soirée".

Les jours suivants, nous nous sommes croisés. Nous n'étions pas connectés aux mêmes horaires, mais je les voyais qui passaient tous les jours voir si j'étais connectée en même temps qu'eux.

Vous voulez savoir si nous avons finis par réussir à dialoguer ?
Vous le saurez très bientôt, en lisant le prochain chapitre.

Prunella.