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Ce jour-là, je me souviens, il faisait beau et particulièrement chaud. Il était environ 19h00. Avant de commencer à préparer le diner pour ma fille et moi, je me décidais à jeter un oeil aux messages et visites reçus sur les différents sites où je figure. Je terminais par celui qui est à l'origine de ce récit.
A peine y étais-je connectée, j'entendais retentir le petit son d'alerte,m'avertissant qu'un membre souhaite converser avec moi. Je clique sur le bouton alors illuminé en orange. La fenêtre de tchat d'ouvre : c'étaient eux !
Dès le début, je me suis aperçue que j'avais affaire à des personnes différentes. En effet, ils amorçaient la conversation sur le mode du vouvoiement. Ce mode de communication est plutôt rare sur les messageries instantanées, et encore plus rare sur les sites dont la vocation est de favoriser les rapprochements physiques entre les êtres...
Après les premiers échanges, dont le contenu revêtait toutes les caractéristiques de la banalité habituelle, ils m'ont félicitée pour mes photos. Je dois avouer que cela fait toujours plaisir.
Après tout, c'est un peu ce que l'on cherche en publiant des photos de soi, non ? J'en ai profité pour leur communiquer l'adresse de l'endroit où vous êtes actuellement, afin qu'ils
puissent en savoir d'avantage sur moi. Ils avaient également ainsi la possibilité de découvrir des clichés supplémentaires.
L'heure avançant, et ne souhaitant, ni eux ni moi, laisser ainsi cette conversation, nous primes rendez-vous pour un peu plus tard dans la soirée.
Il était environ 23h15 lorsque je me connectais à nouveau. Ils étaient déjà là. Nous reprimes donc notre conversation, et là, surprise ! Le "nous" qu'ils utilisaient jusqu'à présent s'est commué en "je". Les interrogeant sur ce changement, je m'apercue assez vite que depuis le début, j'étais en contact non pas avec un couple, mais avec un homme vivant en couple. Subtile nuance, non ? Dans pareille situation, la logique voudrait que je mette fin sans délai à la discussion, et que je rompe tout contact avec cette personne. Mais parfois la logique... Même si cela me gênait, je sentais comme un réel feeling, et suivi donc mon instinct en poursuivant notre petit bavardage.
Que nous-sommes nous dit, raconté... ?
Vous le saurez en lisant très bientôt le prochain chapitre...
Prunella.
Passez une belle journée.
Soyez sans crainte Cassiopée, la suite arrive très vite...
Cher Greg, la suite arrive très bientôt...