Aller on est Samedi matin, je suis d'humeur joueuse, alors je vous propose une petite devinette.
Que représente la photo ci-dessous ?

Aller, on regarde, on analyse, on réfléchis, j'attends vos propositions avec impatience...

Bon week-end.

Prunella.

Mercredi rime aujourd'hui avec....psychologie. Non ne fuyez pas, promis vous n'aurez pas mal à la tête, je vais essayer de faire en sorte d'être compréhensible !

Le sujet : la simulation orgasmique. C'est un comportement qui m'a toujours fasciné, car il est le reflet d'une certaine "soumission" de la femme.

On distingue deux situations principales : les femmes qui simulent une fois de temps en temps, et celles pour qui c'est devenu le "quotidien".

Dans le premier cas, on peut dire que ce comportement est une alternative au refus de faire l'amour. Soit parce qu'on ne veut pas décevoir son conjoint, soit parce qu'on est avec un homme que l'on ne reverra jamais, qu'on ne savais pas qu'il allait être aussi peu à l'écoute et aussi peu diligent, et du coup (c'est le cas de le dire) on veut que cela finisse vite. Dans le cas du conjoint, n'est-ce pas plus honnête de dire franchement les choses ? Je pense que oui. Quand de son côté il ne souhaite pas répondre à nos avances, faute d'envie, fait-il semblant ? Non et il a raison.
Dans le cas du coup d'un soir, après tout pourquoi se forcer à faire plaisir à quelqu'un qu'on ne reverra jamais, et qui de surcroit ne fait rien pour faire plaisir en retour ? Je pense que dans ce cas, il est plus simple de dire stop, de manière douce, il ne s'agit pas de s'amuser à être blessante, mais tout simplement honnête. Et puis si cet homme est vraiment un "mauvais coup", la seule façon qu'il a de progresser, c'est d'en être conscient. Or, si aucune de ses conquêtes ne lui dit, et au contraire lui fait croire qu'il est top, rien ne peut lui laisser imaginer qu'il faut qu'il travaille sur lui même. Dans ce cas, ne pas simuler c'est oeuvrer pour ses consoeurs...

La simulation régulière maintenant. Là je crois que c'est encore plus néphaste, car cela instaure un non-dit dans le couple. On sait que le sexe ne doit pas être la base du couple, encore que, mais c'est en tout cas le ciment du couple. Pourquoi ne pas plutôt envisager un dialogue plein de franchise, permettant ainsi aux deux parteniares de s'exprimer sur le sujet et avoir une chance de régler le problème. Je crois que beaucoup de femmes se font de fausses idées sur la libido des hommes. En effet, on entend souvent parler de leur soit-disant besoins. C'est cette notion qui souvent conduit les femmes à se forcer de peur que monsieur aille voir ailleurs. Il faut savoir que les "besoins" entre hommes et femmes sont comparables. Il arrive tout autant à des hommes qu'à des femmes d'avoir des baisses de libido pendant plusieurs mois. Et puis le temps joue un rôle terrible. Plus le temps passe plus avouer la simulation devient compliqué car, en effet, cela va blesser violemment l'autre dans son amour propre et dans son estime de soi.

L'année dernière, auFéminin.com a publié un sondage sur le sujet. Les résultats sont édifiants :

47% des femmes admettent simuler de temps en temps avec leur partenaire, et parmi elles, 43% le font pour ne pas le décevoir.

46% des femmes admettent ne pas pouvoir le dire à leur partenaire, trouvant cela trop risqué. Toutefois, 53% ne ressentent aucune culpabilité par rapport à cela.

Enfin, 56% des femmes jugent impossible que leur partenaire ait déjà simulé. Amusant non ?

Les femmes qui simulent sont généralement convaincues d'une chose : leur simulation serait indétectable. Mais est-ce vraiment si sûr ? N'est-ce pas le manque d'attention du partenaire qui fait que cela passe ? En effet, qui est capable de décrire exactement les mouvements de son corps, la contraction de ses muscles, l'expression de son visage au moment de l'orgasme ? Par définition personne, car à ce moment là, on est dans l'abondon ultime. La conscience est modifiée pour laisser pleinement place à l'expression du corps.

Alors mesdames, jouons la franchise !
Les hommes sont certainement plus compréhensifs qu'on ne le pense et puis à faire semblant tout le temps, que devient notre plaisir ?
Sans doute un dégoût en devenir...

Prunella.

Comme vous pouvez vous en douter, j'étais devant France 3 hier soir vers 23h00... Malheureusement je suis restée un peu sur ma faim.

J'ai beaucoup apprécié les documentaires précédents car je les trouvais plein de sincérités, en prenant soin de traiter un sujet défini de manière concise. Or le fétichisme, de part sa nature, est un sujet fleuve qui ne peut être traité efficacement en 52 minutes.

Les auteurs/réalisateurs ont pris le parti de développer plus longuement des fétichismes peu connus plus que les plus courants. Alors bien sûr j'ai appris des choses. Je ne savais pas que le caoutchouc, version bottes, ou  que l'accident et ses suites physiques pouvaient être sources de fétichisme. Je pense en fait que ce sujet aurait mérité d'être traité en deux parties : une première détaillant les ressorts des fétichismes liés à la féminité proprement dite, (parties du coprs, bas, chaussures,...) et un second volet expliquant les fétichismes plus "insolites".

Ceci étant, cette collection a au moins le mérite d'exister, et le documentaire d'hier soir est toujours mieux que rien car il contribuera de toutes les façons à informer sur ce phénomène qui nous touche toutes et tous.

Bonne semaine à tous.

Prunella