Je suis sure que comme beaucoup, vous allez régulièrement ou occasionnellement chez le coiffeur. Comme souvent vous avez votre coiffeuse ou coiffeur "attitré(e)". Ce moment est souvent l'occasion de discuter de tout de rien, de recueillir les derniers potins du quartier,...

Je suis aussi quasiment sure que certains d'entre vous messieurs, trouvent leur coiffeuse mignonne, et ne rechignent pas à entretenir avec elle une relation pleine de courtoisie agrémentée d'un soupçon de séduction pendant qu'elle oeuvre, non ? Peut-être est-elle devenue au fil du temps une source de fantasme pour vous ? Et pourquoi pas ?

Wojtek Wasilewski, polonais immigré en Australie, dirige un salon de coiffure un peu particulier. Le nom de l'établissement : Hot Cuts.
Oh je vois déjà votre imagination débordante vous projeter des images toutes plus torrides les unes que les autres... Eh bien dites vous que vous n'êtes pas très loin de la réalité. En effet, dans ce salon, les coiffeuses exercent topless !

Au delà du côté anecdotique, je trouve cela bizarre. En effet, les hommes doivent-ils désormais être continuellement baignés dans un climat érotisant ?  N'est-ce pas là un bel exemple de l'utilisation de la femme en appât commercial ? Je crois bien que si !
Et puis les coiffeuses sont elles réellement volontaires ? On peut gager que oui, car en Australie le chômage n'existe pas, mais bon... Même dans les salons de massages qui pratiquent les "finitions" comme on dit, les masseuses sont "habillées" !

A moins que ce ne soit une réel plaisir pour ces demoiselles d'exercer ainsi. Alors je vous pose la question Mesdames, certaines d'entre vous apprécient l'exhib. Pour vous, travailler en topless serait-il réellement un plaisir ?

Afin de vous faire une meilleure idée, voici un court reportage consacré à ce salon de coiffure :

Une récente étude scientifique montre un accroissement significatif des cas de cancers des cavités buccales. L'explication avancée : les pratiques bucco-génitales.

A la lecture de cette article, mon corps a été parcouru par un influx nerveux violent, mon visage s'est enpourpré, mes crocs se sont serrés, mes babines retroussées laissaient couler un flux de bave fumante et mon cerveau bouillonnant ne pouvait s'empêcher de penser :
"Encore les pseudo maitres du monde qui cherchent à exporter et à imposer leur pudibonderie hypocrite ou les moralistes et religieux de tout poil qui démarrent une nième croisade contre la liberté sexuelle !!!!"

Loup garou, sort de ce corps !! (Comme a dit Lorie il y a quelques mois. Oui je sais, quand je suis enervée j'ai un humour douteux...)

En cause : les papillomavirus, d'ores et déjà responsables de la majorité des cas de cancer du col de l'utérus, et contre lequel existe, depuis quelques années déjà, un vaccin destiné à protéger les femmes dès le début de leur vie sexuelle. Plus fort encore, embrasser pourrait aussi être source de contamination.

Donc, si on anticipe un petit peu, cela signifie que bientôt, pour s'embrasser, il faudra prendre soin de le faire la bouche fermée, en prenant surtout gare à ce qu'il n'y ait pas de contact entre les langues. Et si malgré cela, nous ressentons une exitation sexuelle, nous serons contraint de déguster du....caoutchouc ! Franchement, parfumé à la fraise ou à la banane, sucer ou lècher un préservatif (masculin ou féminin) est tout sauf glamour et exitant !

De toute manière, si on appliquait tout cela, on trouverait encore le moyen dans quelques décennies de nous expliquer que la chaleur intra-buccale, le frotement et l'acidité de la salive nous fait absorber pendant ces pratiques des mollécules de latex qui sont sources de cancer de l'estomac !!

En conclusion, je voudrais simplement faire remarquer qu'aujourd'hui le vrai danger, en terme de MST, est le SIDA. Et qu'au lieu de savoir si quelques ressortissants des pays riches vont mourir dans les cinquantes prochaines années d'avoir trop sucé, ils feraient mieux de mettre en place des plans efficaces pour aider les pays pauvres à enrayer les progression galopante du SIDA qui va à terme décimer des populations entières, notamment en Afrique !
Voilà c'est dit.

Alors aimons-nous, éclatons-vous, faisons-nous plaisir et laissons de côté ces théories "fumantes". (oui je suis encore un peu énervée...)

Prunella.

C'était hier soir que son Altesse, sa Majesté, Monseigneur Jean-Jacques BOURDIN remettait les trophées "Bougeons-nous" PME. (mais si, ils aiment cela les populistes qu'on les flatte, en plus ils y croient...).

J'écoutais son émission à une époque, jusqu'à ce que mon médecin me l'interdise, cela devenait dangereux pour mes nerfs et mon coeur !
C'est vrai que son traitement superficiel de l'info, ses exclus que l'on a tous lu dans la presse la semaine d'avant, ses enfoncements de portes ouvertes, ses pseudos révélations avec lesquelles il se fait fort d'entretenir des jours durant des polémiques stériles... me mettaient dans des états de nerfs pas raisonnables. Enfin bref, là n'est pas le sujet...

Donc ces trophées étaient décernés dans quatre catégories :
- Entreprise artisanale
- Entreprise citoyenne
- Entreprise innovante
- Entreprise familiale
auxquelles s'ajoute un Coup de Coeur du jury.
Au total : 1.089 Entreprises françaises sélectionnées.

Nous allons nous intéresser plus particulièrement ici à la catégorie Entreprise Artisanale. Savoir-faire historique et intransigeance sur la qualité ont permis à Arsoie, plus connue sous la marque CERVIN, de remporter ce prix. Bravo à Serge Massal et à toute son équipe pour cette victoire !

Vous pouvez, si vous le souhaitez, écouter son interview du 5 Octobre dernier.

Espérons que cette distinction permettra à cette belle PME de profiter de cette médiatisation pour accroitre encore sa notoriété, incitant peut-être celles qui n'ont pas encore sauté le pas du "Bas traditionnel" à le faire.

Bravo encore !

Prunella.