Lundi 9 août
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19:14
Si vous découvrez ce récit, prenez le temps de lire les chapitres précédents
Chapitre 1 - Chapitre 2 - Chapitre 3 - Chapitre 4
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Nous dégustions notre première gorgée de champagne dans un silence monastique. Je reposais ma coupe car il manquait quelque chose pour que l'ambiance soit parfaite : de la musique. Je voulais
quelque chose de doux, de sucré. Ma main se posa sur un album de Sade. Biancha approuva pleinement ce choix.
Je vins m'asseoire à nouveau sur le canapé, accompagnée d'harmonies langoureuses. Biancha me dit à ce moment là qu'elle me trouvait ravissante. Je dois avouer, que même si mon blush a fait un
petit peu écran, j'ai rougie. Biancha semblait très inspirée par la musique. Elle se leva et m'invita à danser. J'acceptais.....sans la moindre hésitation.
Nous étions là, au milieu du salon, face à face, tournant lentement, nos talons caressant le parquet. Nos corps se rapprochaient, s'effleuraient imperceptiblement. Je lui caressais le dos du bout
des doigts. Ses mains parcouraient doucement mes hanches. Nos regards noyés l'un dans l'autre agissaient comme deux aimants opposés. Nos visages se rapprochèrent lentement. Nos lèvres
s'entrouvaient. Une onde chaude remontait de mon ventre. Nos yeux de fermaient peu à peu pour nous permettre de savourer l'instant : nous nous embrassâmes. Longuement. Un instant que l'on cru
durer des heures. Nous nous serrions l'une contre l'autre, Nos mains devenaient plus hardies. Notre respiration était haletante. Je sentais ma petite jupe en cuir remonter le long de mes cuisses,
dégageant bientôt mes courbes intimes. Biancha avaient les mains douces. Quel plaisir de les sentir sur ma peau...
Mais elle n'était pas en reste. Sa robe légère avait elle aussi considérablement raccourcie. Mes mains montaient et descendaient le long de son corps chaud, fébril, presque abandonné.
Nos lèvres se séparèrent l'espace d'un instant. Nous nous regardions, les yeux mi-clos, alanguies par tant d'émotion. Je la racompagnais sur le canapé. Serrées l'une contre l'autre, nous nous
resservions un peu de champagne. Nos mains caressaient nos jambes, avec délicatesse mais sans retenue. Le doux bruissement du nylon nous émoustillait, décuplant le plaisir de nos baisers.
Nous aurions pu rester comme cela pendant des heures, mais l'heure avançait. Le diner nous attendais. Il est important de préciser que nous avions conclu un "pacte". Nous savions qu'il y avaient
de grandes chances (risques ?... ) qu'une forte excitation nous envahisse. Mais nous voulions profiter au maximum de cette soirée exceptionnelle. Aussi, avions-nous décidées de nous contraindre :
"interdiction" de faire l'amour avant le diner. En revanche après...
Le prochain chapitre arrive bientôt....
Prunella